L’e-commerce est la nouvelle opportunité des web entrepreneurs pour les dix prochaines années, c’est un marché en pleine expansion et cela n’est pas près de s’arrêter. Dans cet article, nous vous expliquerons ce qu’est l’e-commerce et les différents facteurs qui accompagnent ce marché.
Les agences d’e-commerce
Les agences d’e-commerce sont des sociétés ou des start-ups, qui ont pour but d’accompagner leurs clients durant leur expérience dans le monde de l’entrepreneuriat digital. Elles offrent différents types de services, comme :
- Création de site d’e-commerce ;
- aide au référencement SEO et SEM ;
- création de campagnes publicitaires sur les réseaux sociaux ;
- création de campagnes d’e-mail marketing.
Tout cela a un prix, leurs tarifs peuvent aller de 1000 à 5000 euros en fonction des services demandés.
La solution de l’e-commerce
L’e-commerce est, certes, une opportunité, mais surtout une solution et cela a été confirmé durant les deux années de pandémie que nous avons vécues. La quasi-totalité des secteurs, que ce soit la restauration, l’habillement, ou même le divertissement, ont été impactés par la Covid, mis à part l’e-commerce qui, lui, a connu sa plus grande ascension depuis sa création.
C’est pour cela que beaucoup de personnes se lancent désormais dans cette aventure, car l’e-commerce nous offre la liberté temporelle de travailler à tout moment, mais surtout géographique parce que, peu importe l’endroit où vous trouvez, tant que vous avez accès à un ordinateur et à une connexion Internet, vous pouvez travailler.
Les entreprises d’e-commerce
Les entreprises d’e-commerce ne sont pas toutes prospères, parce que, comme toute démarche entrepreneuriale, très peu arrivent à sortir du lot. Cependant, celles qui réussissent réalisent, la plupart du temps, des chiffres d’affaires extraordinaires, comme les sociétés Gymshark, Skincare et Bbryance, qui ont toutes commencé avec de simples e-boutiques. Il existe trois catégories d’entreprises d’e-commerce :
- Les sites de dropshipping : Les sites de dropshipping sont des plateformes e-commerce qui vendent des produits sans les stocker, les commandes étant expédiées directement au consommateur par un fournisseur tiers.
- Les marques blanches : Les marques blanches désignent des produits ou services produits par une entreprise mais commercialisés sous la marque d’une autre entreprise, permettant à celle-ci de vendre les produits comme si elle en était le fabricant.
- Les marques OEM : Les marques OEM (Original Equipment Manufacturer) font référence aux produits fabriqués par une entreprise pour être revendus sous la marque d’une autre entreprise, généralement dans le cadre d’une partie intégrante ou d’un composant d’un produit vendu au consommateur final.
L’e-commerce en Suisse
L’e-commerce en Suisse connaît une expansion rapide, similaire à celle observée dans d’autres pays fortement digitalisés. Cette croissance a été particulièrement accélérée par la pandémie de Covid-19, qui a avancé le développement du secteur de près de dix ans. L’attrait des sites d’e-commerce réside dans leur commodité : les consommateurs peuvent désormais réaliser leurs achats sans quitter leur domicile, simplement en utilisant leur téléphone ou tout autre dispositif connecté pour passer commande et se faire livrer directement chez eux.
En Suisse, le secteur de l’e-commerce se distingue par sa capacité à s’adapter et à innover. Les plateformes suisses offrent une expérience utilisateur exceptionnelle, caractérisée par des sites multilingues répondant aux besoins d’une population diverse, et une logistique efficace qui assure des délais de livraison rapides même dans les régions les plus reculées. De plus, la confiance des consommateurs est renforcée par des normes de sécurité élevées et un service client de qualité.
Le secteur attire également un nombre croissant de jeunes entrepreneurs, attirés par les perspectives de carrière dynamiques dans le commerce en ligne. Des figures comme Yomi Denzel se sont fait connaître en offrant des formations spécialisées qui préparent les futurs entrepreneurs à réussir dans ce domaine compétitif. Ces initiatives éducatives ajoutent une valeur significative à l’écosystème e-commerce suisse, stimulant ainsi l’innovation et la croissance continue du marché.
Le taux de conversion en e-commerce
En 2024, le taux de conversion moyen dans l’e-commerce en général est d’environ 3 %, ce qui est légèrement supérieur à celui de certaines industries spécifiques. Cependant, les performances varient considérablement d’un secteur à l’autre. Par exemple, l’industrie alimentaire et des boissons affiche le taux de conversion le plus élevé, avec 5,96 %, suivi du commerce de détail multibrand qui a un taux de 4,78 %, et des soins de beauté et personnels avec 4,54 %.
Ces chiffres illustrent l’importance de comprendre les spécificités de chaque secteur pour optimiser les stratégies de conversion.
D’autres facteurs comme les sources de trafic jouent également un rôle crucial dans les taux de conversion. Les sites qui reçoivent beaucoup de leur trafic de clients existants ou via les réseaux sociaux tendent à avoir des taux de conversion plus élevés que ceux qui dépendent principalement du trafic généré par les annonces ou les blogs.

La TVA en e-commerce
La TVA (Taxe sur la Valeur Ajoutée) en Suisse est un élément crucial à comprendre pour les entreprises d’e-commerce opérant dans ou en direction de ce pays. Voici quelques points clés sur la TVA en Suisse pour les e-commerce :
- Taux de TVA : La Suisse applique différents taux de TVA. Le taux normal est de 7.7%, qui est généralement appliqué sur la majorité des biens et services. Un taux réduit de 2.5% est applicable sur certains biens de consommation courante, comme les aliments, les livres, les médicaments, et d’autres encore. Un taux spécial de 3.7% est appliqué sur l’hébergement.
- Obligation de s’enregistrer à la TVA : Les entreprises étrangères vendant des biens ou services en Suisse peuvent être tenues de s’enregistrer pour la TVA suisse si elles dépassent un certain seuil de chiffre d’affaires généré en Suisse, qui est fixé à 100,000 CHF par an.
- Procédure d’enregistrement : Pour s’enregistrer à la TVA, les entreprises doivent soumettre un dossier auprès de l’Administration fédérale des contributions. L’enregistrement peut également nécessiter la désignation d’un représentant fiscal suisse.
- Déclaration et paiement de la TVA : Les entreprises enregistrées à la TVA doivent déclarer régulièrement leur TVA due (généralement trimestriellement ou mensuellement) et effectuer les paiements correspondants. La déclaration doit préciser les montants de TVA collectés sur les ventes et la TVA payée sur les achats, permettant ainsi de calculer la TVA nette due ou créditable.
- Importations : Pour les biens importés en Suisse, la TVA est généralement perçue au moment de l’importation. Les entreprises enregistrées à la TVA peuvent souvent récupérer cette TVA d’importation comme crédit de taxe préalable.
- Exonérations et exceptions : Certaines transactions peuvent être exemptées de TVA ou ne pas être soumises à la TVA en Suisse, selon la nature des biens ou services impliqués.
Pour les entreprises d’e-commerce, il est essentiel de se conformer aux réglementations de la TVA pour éviter des pénalités et optimiser la gestion fiscale. En cas de doute, il est recommandé de consulter un expert en fiscalité suisse.
Les médiateurs en e-commerce en Suisse
Le médiateur à la consommation a pour but de proposer aux clients une solution de règlement extrajudiciaire en cas de problème. Les médiateurs sont donc là pour désengorger les tribunaux, mais surtout pour trouver un accord à l’amiable entre le vendeur et le consommateur.
L’Institution de médiation E-Commerce est spécialisée dans la résolution de différends liés aux achats sur l’internet. Elle vous viendra en aide en cas de litige que vous n’avez pas réussi à régler de manière satisfaisante avec l’entreprise.
Les médiateurs aident donc la justice à mieux gérer les litiges entre consommateurs et vendeurs, mais surtout à éviter tout type de fraude dans ce secteur, car, certes, l’e-commerce est une opportunité à saisir, mais beaucoup de personnes malintentionnées profitent des vides juridiques pour duper et voler les consommateurs, et cela, sans aucun scrupule.